Peinture street art: Des mots d’esprit

Peinture street art?

Je me demande souvent en tant qu’artiste ce qui peut être nommé peinture street art quand la création est réalisée sur toile. À ce jour, je changerais peut être d’avis (Il n’y a que les…) mais voici ce que je considère:

• Une peinture réalisée dans la rue par l’artiste et qui trouve son écho sur une toile, soit dans le style soit dans le propos.
• Une réalisation qui fait écho, là aussi, à l’énergie que l’on retrouve dans les créations de rue. (un peu comme une citation)
• Un travail de pochoir que l’on retrouve aussi dans la rue.
• Un travail d’un artiste qui crée souvent dans la rue et qui propose quelque chose de différent sur toile (à ce sujet, lisez mon article sur l’exposition du street artiste (pour le coup) Borondo à la galerie Saint Laurent de Marseille).

En effet, je ne conçois pas que la simple juxtaposition de tags, plus ou moins bien rythmés et réalisés, suffise à la dénomination (l’artiste jonOne est déjà passé par là et on connait son parcours).

Pour cette peinture street art réalisée sur feuille, je dirais qu’elle se classe dans la seconde catégorie. C’est en tout cas l’énergie que j’ai ressenti en la créant, comme un coup de vent, un coup de mistral pour ceux qui sont dans le sud. C’est aussi la question du fond et de la forme qui hante mon travail d’artiste ces dernier temps qui est mis en image au travers de cette création.

Le fond peut être une suite de mots, de tags. Pourquoi pas. Le fond de la réflexion étant les mots d’esprit. Entre les mots et les maux il n’y a qu’un pas, quelques lettres, quelques pensées.

… Et ce visage noir qui vient, plus que se sur-imposer, encadrer l’ensemble, comme pour le contenir.